Voici un article du Soir de septembre 2006.
Il est fort possible que déjà en 2006, certains socialistes se soient fait piéger par les journalistes. En bon luxembourgeois, Yvan Lecerf avait une ardeur d'avance sur le liégeois Michel Daerden, mais Daerden a choisi Paris Match ... pour se faire piéger. Tout le monde n'a pas sa notoriété, Yvan Lecerf a dû se contenter du Soir. Piège ou bluff de campagne électorale ? A vous de juger.
Thierry Ducarme
Pour quelques dizaines de voix
BODEUX,JEAN-LUC
Mardi 19 septembre 2006
Série (47) Sur le front des communales : Rouvroy
L'entité la plus méridionale du pays connaîtra-t-elle un changement de majorité ? Mystère, car entre les deux listes, l'écart a toujours été faible. Francis Schmitz, maïeur il y a 12 ans, est dans l'opposition depuis lors. Pour une centaine de voix.
Rouvroy est une commune sans problème financier, le papetier Burgo apportant chaque année une manne que les entités voisines lui envient. L'enjeu du scrutin porte justement sur la gestion de cet argent. La liste d'ouverture de Francis Schmitz, qui accueille 6 nouveaux venus, s'appelle d'ailleurs « Rassemblez pour mieux gérer » !
Depuis quelques années, Rouvroy investit, rénove ses infrastructures, aménage et a des projets. « Trop, ou trop majestueux », selon Francis Schmitz. Un exemple ? « Les aménagements routiers dans Torgny, ce n'est ni beau, ni pratique. On fout en l'air le charme d'un des plus beaux villages wallons qui ne le restera plus si ça continue. » Et le projet de complexe sportif avec salle culturelle - un dossier de plus de 6 millions d'euros - lui reste aussi en travers de la gorge. « Oui, il faut aider nos concitoyens dans les chemins du sport et de la culture, mais pas de façon démesurée. La majorité se trompe de voie. Ce n'est pas parce que le bas de laine est bien fourni qu'il faut dépenser. Nous axons notre programme sur la sécurité routière et la famille. »
Dans les rangs de la majorité, on veut poursuivre le travail entamé, en équipe soudée. Derrière le maïeur Stéphane Herbeuval, échevins, conseiller et président de CPAS se représentent, plus trois nouvelles têtes féminines. « Nous avons apporté du dynamisme depuis 12 ans, note Yvan Lecerf, surtout dans des domaines mis hier à l'écart. Il faut poursuivre. Notre ambition est de réaliser ce complexe sportif et culturel. Trop cher ? Il faut de l'ambition, c'est un juste retour des choses pour l'A.C.Dampicourt. On ne galvaude pas l'argent, mais thésauriser à outrance n'est pas non plus le rôle d'une commune. Et faire croire que ce projet ne permettra plus de faire autre chose est complètement mensonger. »
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