jeudi 26 février 2009

Réflexion libre dans un pays qui se dit libre ; mais de quoi !

En tant qu’électeur citoyen de la Commune de ROUVROY, indépendant de toute idéologie politique et neutre vis-à-vis des personnes, je suis offusqué par le problème politique que traverse le conseil communal.
Par « intérêt », je ne sais lequel, certains élus ont fomenté un vrai « coup d’état » communal.
La démocratie des élections communales est bafouée et l’électeur est pris en otage.

Depuis quelques temps, dans notre société, quand je lis et j’écoute les journaux, j’ai vraiment l’impression que nous reculons dans le temps et que les « années 30 » ne sont pas loin.

La Belgique, malgré ses difficultés multirégionales, est toujours parvenue à maintenir la démocratie : valeur essentiel à tous les progrès à condition d’en respecter les règles. Mais cette démocratie ne tient plus qu’à un fil !
Je crains que « pour quelques euros de plus », tout soit permissible dans ce monde industriel dirigé par les banques, le pouvoir de l’argent et, il faut le dire, la corruption. Notre politique souffre depuis peu d’une grippe qui ronge peu à peu; et qui atteint les petites communes. La préoccupation première de beaucoup d’élus n’est plus le bien-être de la population, mais leur mieux-être et leur félicité à eux. La soif du pouvoir gagne du terrain !

Des élus ont été choisis par la population aux dernières élections communales de ROUVROY avec des scores élevés de voix et sur un programme. Ces élus, aujourd’hui, se retrouvent évincés du pouvoir alors qu’ils répondaient à la volonté de la population.
Où est la démocratie ?

En allant plus loin, la non-élection un soir de scrutin, en Belgique, peut même conduire au poste d’échevin ?

J’ai osé espérer, que par le biais du Ministre Courard, le bon sens l’emporterait afin de montrer à la population les droits et devoirs d’un état démocratique.

Si les élus ne répondent pas ou plus aux attentes des citoyens, c’est aux habitants de les sanctionner dans le prochain scrutin communal ou dans une élection anticipée.

Si les élus ont fauté, c’est à la justice de sanctionner et non à quelques personnes qui convoitent le pouvoir !

J’avais espéré que notre pays serait capable de garder les valeurs démocratiques essentielles acquises dans des circonstances parfois pénibles ; mais le constat est triste et la réponse appartient aux anciens qui dans leur tombe doivent se retourner en se disant que l’histoire est un éternel recommencement !

Mes idées m’appartiennent et je ne me sens pas le droit de juger ; mais je suis un démocrate avant tout, et là, je me sens grugé !

Un rouvirois qui avait le besoin d’exprimer son ressenti.

J. Guillaume

mercredi 25 février 2009

Il était 1 fois, 2 fois , 3 fois à Rouvroy

Rouvroy, la saga d’un manège de conseil anti-démocratique !
C’est dans une sérénité démocratique que se sont déroulées les élections du 8 octobre 2006 : les résultats étaient clairs, l’entente communale récoltait 840 voix sur 1322 soit 63,5 % des suffrages. Le conseil communal était formé, dès le 4 décembre 2006, de 6 conseillers EC (1 en plus par rapport aux élections de 2000) pour la majorité et 3 conseillers RMG (1 en moins) pour la minorité. Le collège, choisi par le conseil, reprenait les 4 élus ayant obtenu le plus de voix sur la liste EC, avec, en tête et pour respecter le nouveau code de la démocratie locale, le bourgmestre ( 607 voix soit 46 % des électeurs). Les autres élues, Christine Bergmann (262 voix), Carmen Ramlot (337 voix) et Cécile Ducarme Gillet (228 voix) prirent les places d’échevines et Yvan Lecerf (295 voix) celle de président du CPAS.
Le nouveau collège démocratique, vu le plébiscite électoral, pouvait dès lors mettre en œuvre dans les plans communaux son programme électoral et continuer les projets entamés lors de la législature précédente. Ce qui fut fait pendant près de 2 ans. Suite aux démissions d’Yvan Lecerf et de Michel Andrianne du conseil communal, deux suppléants EC (Patrick Saussus, 215 voix, conseiller le 21 février 07 et Christian Férir, 190 voix, conseiller le 30 janvier 08) les ont remplacés et œuvrés dans le même esprit, jusqu’au conseil communal du 29 août 2008 pour lequel certains de la majorité déposèrent un point relatif à une demande de consultation populaire pour la construction d’un hall sportif et culturel, dont la conception datait de leur législature précédente et pour lequel 900.000 € de frais d’étude ont déjà été payés. Tout d’un coup, le hall devenait trop cher et on avançait des chiffres fantaisistes sans consulter l’architecte ni les entrepreneurs. La minorité s’engouffrait dans la brèche et le point était voté : une consultation populaire, donc démocratique, serait organisée au plus vite par les demandeurs et, six mois plus tard, rien n’est programmé.
Le ver était dans la pomme et, au conseil suivant du 12 novembre 08, après de mystérieux palabres devant la porte de la maison communale, un point était refusé par tous( même ceux qui n’avaient pas pris la peine d’ouvrir le dossier !!!), sauf le bourgmestre et les échevines Ramlot et Gillet. Il s’agissait de l’aménagement du site de la gare de Lamorteau, dernier village à espérer pouvoir démocratiquement bénéficier d’installations déjà effectuées dans les autres villages. Tout d’un coup, cela devenait aussi trop cher ! Alors que le montant des subventions attendues relativement à la part à financer en fonds propres étaient de ± 122.000€ sur les 327.000€ du montant global. Pour recevoir ces subsides, le dossier devait être déposé, approuvé par le conseil communal, pour le 15 novembre 08….
Prétextant que la gestion communale n’était assurée que par 3 personnes, une nouvelle majorité (démocratique selon le code de la démocratie locale) reprenant des conseillers des 2 groupes ( André Brackman (272 voix) et Josy Lepère (175 voix) de RMG, Christine Bergmann, Yvan Lecerf, Patrick Saussus, Christian Férir de EC) présentait une motion de méfiance collective contre le collège le 8 décembre 08 en proposant un nouveau collège constitué de Stéphane Herbeuval (bourgmestre), Christine Bergmann, André Brackman et Christian Férir (échevins) et Yvan Lecerf (président du CPAS). Le vote était acquis d’avance malgré le déni démocratique électoral, repris par la presse, qui enlevait tout pouvoir au bourgmestre. Ce dernier, ainsi que les deux échevines déchues, étaient soutenus, lors du conseil, par la population présente. Une prestation de serment illégale s’ensuivit, le Ministre dût restaurer l’ancien collège pour traiter les affaires courantes et les recours s’accumulèrent.
Le 10 janvier 09, un conseil communal, dont la convocation ne fut avalisée qu’en dernière minute par le Ministre Courard, eut lieu, en l’absence du bourgmestre et des deux échevines déchues, pour effectuer la prestation de serment des nouveaux échevins.
Le 13 février 09, le bourgmestre prêtait serment lors d’un conseil communal durant lequel les nouveaux mandataires eurent beaucoup de mal à s’expliquer sur certains points qu’ils avaient mis à l’ordre du jour, et que le bourgmestre dût clarifier en bon gestionnaire communal.
Maintenant, le carrousel Rouvirois, annoncé par le 9° conseiller communal, Francis Schmitz (ex-RMG devenu indépendant) est en route. Une motion de méfiance individuelle est déposée contre le bourgmestre et son remplacement prévu par Carmen Ramlot (déjà victime d’une motion de méfiance en tant qu’échevine et repêchée par son score électoral pour respecter le code la démocratie locale)
Le carrousel continuera : motion de méfiance contre Carmen Ramlot, bourgmestre, et remplacement par Christine Bergmann, et pourra continuer tant que les usurpateurs du pouvoir n’auront pas mis en place les acteurs voulus par eux et non par le vote démocratique des électeurs en octobre 2006. On connaîtra la vérité sur le déni démocratique quand le carrousel s’arrêtera, en application du code de la démocratie locale.
Vous avez dit démocratie, oui 14 fois dans le texte, mais pas en pratique à Rouvroy : le collège nouveau représentera 1194 voix de préférence contre 1729 à l’ancien, soit 535 voix de différence, 40 % des électeurs qui se croyaient protégés par la démocratie … (15 fois)
Votez donc une fois, il en restera quelques fois quelque chose !

mardi 10 février 2009

Beaucoup de questions pour un débat de fond...

La loi Courard, par l’instauration de la motion de méfiance constructive est-elle perverse dans ses effets ou réaliste ? Autrement dit, fallait-il autoriser le divorce ou fallait-il imposer à l’ancien pacte de majorité un dialogue de crise au sein du collège communal ?

La consultation populaire réclamée tardivement sur le hall sportif (et ?) culturel était-elle l’alibi à la prise de pouvoir ?

La consultation populaire donnera-t-elle à la nouvelle majorité, la légitimité électorale qu’elle n’a pas ? Un « référendum » sans objet à haut risque ?

Le nouveau pacte de majorité sait-il où il va ou la prise de pouvoir était-elle l’unique finalité de l’Aventure ?

Peut-on construire sur la défiance ? Un bourgmestre en sursis ? Sa remplaçante ferait-elle l’objet d’une seconde motion de défiance, cette fois personnelle ?

La volte-face récurrente risque-t-elle de devenir un mode de gestion à Rouvroy ? L’exemple du hall sportif et culturel, l’exemple de la place de la gare à Lamorteau, …

Quid de l’avenir des finances communales dans la tourmente d’une crise locale et internationale ?

Quid de l’avenir des commissions consultatives mises en place par l’ancienne majorité ? Le citoyen sera-t-il écouté ou devra-t-il se taire ?

Des questions, des réponses, non exhaustives…

Le 10/02/2009, dc, Dpcrt.

jeudi 5 février 2009

S'exprimer c'est super mais la façon de le faire dans le respect de la charte, c'est beaucoup mieux. !...

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