Rouvroy, la saga d’un manège de conseil anti-démocratique !
C’est dans une sérénité démocratique que se sont déroulées les élections du 8 octobre 2006 : les résultats étaient clairs, l’entente communale récoltait 840 voix sur 1322 soit 63,5 % des suffrages. Le conseil communal était formé, dès le 4 décembre 2006, de 6 conseillers EC (1 en plus par rapport aux élections de 2000) pour la majorité et 3 conseillers RMG (1 en moins) pour la minorité. Le collège, choisi par le conseil, reprenait les 4 élus ayant obtenu le plus de voix sur la liste EC, avec, en tête et pour respecter le nouveau code de la démocratie locale, le bourgmestre ( 607 voix soit 46 % des électeurs). Les autres élues, Christine Bergmann (262 voix), Carmen Ramlot (337 voix) et Cécile Ducarme Gillet (228 voix) prirent les places d’échevines et Yvan Lecerf (295 voix) celle de président du CPAS.
Le nouveau collège démocratique, vu le plébiscite électoral, pouvait dès lors mettre en œuvre dans les plans communaux son programme électoral et continuer les projets entamés lors de la législature précédente. Ce qui fut fait pendant près de 2 ans. Suite aux démissions d’Yvan Lecerf et de Michel Andrianne du conseil communal, deux suppléants EC (Patrick Saussus, 215 voix, conseiller le 21 février 07 et Christian Férir, 190 voix, conseiller le 30 janvier 08) les ont remplacés et œuvrés dans le même esprit, jusqu’au conseil communal du 29 août 2008 pour lequel certains de la majorité déposèrent un point relatif à une demande de consultation populaire pour la construction d’un hall sportif et culturel, dont la conception datait de leur législature précédente et pour lequel 900.000 € de frais d’étude ont déjà été payés. Tout d’un coup, le hall devenait trop cher et on avançait des chiffres fantaisistes sans consulter l’architecte ni les entrepreneurs. La minorité s’engouffrait dans la brèche et le point était voté : une consultation populaire, donc démocratique, serait organisée au plus vite par les demandeurs et, six mois plus tard, rien n’est programmé.
Le ver était dans la pomme et, au conseil suivant du 12 novembre 08, après de mystérieux palabres devant la porte de la maison communale, un point était refusé par tous( même ceux qui n’avaient pas pris la peine d’ouvrir le dossier !!!), sauf le bourgmestre et les échevines Ramlot et Gillet. Il s’agissait de l’aménagement du site de la gare de Lamorteau, dernier village à espérer pouvoir démocratiquement bénéficier d’installations déjà effectuées dans les autres villages. Tout d’un coup, cela devenait aussi trop cher ! Alors que le montant des subventions attendues relativement à la part à financer en fonds propres étaient de ± 122.000€ sur les 327.000€ du montant global. Pour recevoir ces subsides, le dossier devait être déposé, approuvé par le conseil communal, pour le 15 novembre 08….
Prétextant que la gestion communale n’était assurée que par 3 personnes, une nouvelle majorité (démocratique selon le code de la démocratie locale) reprenant des conseillers des 2 groupes ( André Brackman (272 voix) et Josy Lepère (175 voix) de RMG, Christine Bergmann, Yvan Lecerf, Patrick Saussus, Christian Férir de EC) présentait une motion de méfiance collective contre le collège le 8 décembre 08 en proposant un nouveau collège constitué de Stéphane Herbeuval (bourgmestre), Christine Bergmann, André Brackman et Christian Férir (échevins) et Yvan Lecerf (président du CPAS). Le vote était acquis d’avance malgré le déni démocratique électoral, repris par la presse, qui enlevait tout pouvoir au bourgmestre. Ce dernier, ainsi que les deux échevines déchues, étaient soutenus, lors du conseil, par la population présente. Une prestation de serment illégale s’ensuivit, le Ministre dût restaurer l’ancien collège pour traiter les affaires courantes et les recours s’accumulèrent.
Le 10 janvier 09, un conseil communal, dont la convocation ne fut avalisée qu’en dernière minute par le Ministre Courard, eut lieu, en l’absence du bourgmestre et des deux échevines déchues, pour effectuer la prestation de serment des nouveaux échevins.
Le 13 février 09, le bourgmestre prêtait serment lors d’un conseil communal durant lequel les nouveaux mandataires eurent beaucoup de mal à s’expliquer sur certains points qu’ils avaient mis à l’ordre du jour, et que le bourgmestre dût clarifier en bon gestionnaire communal.
Maintenant, le carrousel Rouvirois, annoncé par le 9° conseiller communal, Francis Schmitz (ex-RMG devenu indépendant) est en route. Une motion de méfiance individuelle est déposée contre le bourgmestre et son remplacement prévu par Carmen Ramlot (déjà victime d’une motion de méfiance en tant qu’échevine et repêchée par son score électoral pour respecter le code la démocratie locale)
Le carrousel continuera : motion de méfiance contre Carmen Ramlot, bourgmestre, et remplacement par Christine Bergmann, et pourra continuer tant que les usurpateurs du pouvoir n’auront pas mis en place les acteurs voulus par eux et non par le vote démocratique des électeurs en octobre 2006. On connaîtra la vérité sur le déni démocratique quand le carrousel s’arrêtera, en application du code de la démocratie locale.
Vous avez dit démocratie, oui 14 fois dans le texte, mais pas en pratique à Rouvroy : le collège nouveau représentera 1194 voix de préférence contre 1729 à l’ancien, soit 535 voix de différence, 40 % des électeurs qui se croyaient protégés par la démocratie … (15 fois)
Votez donc une fois, il en restera quelques fois quelque chose !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Des coquilles dans cet historique peuvent le rendre incompréhensible; pour rectification : les travaux d'aménagement du site de la gare à Lamorteau auraient coûté 122.000 € à la commune sur les 327.000 € du projet global si les subsides avaient été demandés à temps. Maintenant, on a perdu +/- 30.000 € de frais d'études et on ne sait ce qu'il adviendra de ce site poubelle communal où les chiens viennent faire leur besoins dans le même bac à sable où les petits enfants viennent jouer ...
La démocratie devrait nous apporter un nouveau collège soucieux de l'hygiène, après avoir refusé les aménagements indispensables prônés par les anciens élus déchus ou à déchoir.
Des coquilles dans cet historique peuvent le rendre incompréhensible; pour rectification : les travaux d'aménagement du site de la gare à Lamorteau auraient coûté 122.000 € à la commune sur les 327.000 € du projet global si les subsides avaient été demandés à temps. Maintenant, on a perdu +/- 30.000 € de frais d'études et on ne sait ce qu'il adviendra de ce site poubelle communal où les chiens viennent faire leur besoins dans le même bac à sable où les petits enfants viennent jouer ...
La démocratie devrait nous apporter un nouveau collège soucieux de l'hygiène, après avoir refusé les aménagements indispensables prônés par les anciens élus déchus ou à déchoir.
Enregistrer un commentaire